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Une thèse vient d’être consacrée à l’évaporation de trafic, ce phénomène étrange qui voit une partie des flux routiers disparaître après des (ré)aménagements urbains. Cette étude peut être un outil pour que les collectivités locales appréhendent mieux le sujet et le prennent en compte.
Ma Gazette
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Le mot et le concept sont apparus dans la presse après 2013 et la fermeture des voies sur berges à Paris, lorsque des chercheurs et acteurs de la mobilité ont constaté que cet aménagement parisien avait été à l’origine de la disparition d’une partie de la circulation routière sur les axes de substitution : l’évaporation de trafic. Cette « part des anges du trafic automobile », ou « trafic déduit », comme elle est aussi appelée, a souvent été constatée de manière empirique à l’occasion d’un aménagement urbain, de travaux ou d’une modification soudaine en raison ...