La calanque de Sugiton a été mieux protégée cet été.
Wikimedia Commons
Didier Réault, président du Parc national des Calanques, tire un bilan positif de l’expérimentation de régulation d’accès aux calanques de Sugiton et de Pierres Tombées de Marseille. Un prochain conseil d’administration fixera la marche à suivre pour les prochaines années, notamment sur l’extension dans le temps de l’obligation de réservation.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Quel bilan tirez-vous de l’expérimentation de régulation de l’accès du public cet été dans deux calanques marseillaises ?
Il est très positif. Nous avions deux objectifs en tête : protéger la nature et la biodiversité des lieux et réserver le meilleur accueil qu’il soit au public. Les calanques de Marseille, comme d’autres lieux exceptionnels à travers le monde, ne doivent pas être fermées : elles appartiennent à un bien commun. Mais, à l’instar d’un musée ou d’une grotte dont l’accès doit être régulé, nous sommes désormais confrontés à la même nécessité. Face à l’érosion des sols et les dégâts subis par la sur-fréquentation (ndlr : 2 500 personnes recensées par jour à Sugiton en période de pic estival), nous nous devions de réagir. La mise en place d’une application numérique a permis de ...