« Fragilisée depuis des décennies, l’éducation populaire pourrait disparaître des politiques publiques », a lancé la maire EELV de Poitiers, Léonore Moncond’huy, en ouverture des Rencontres nationales que vous venez d’organiser. Partagez-vous une si grande inquiétude ?
Totalement. On constate depuis des années une invisibilisation progressive de l’éducation populaire. Elle est le signe d’un certain renoncement politique. Cela a été particulièrement le cas sous ce quinquennat, marqué par le reflux continu du soutien de l’Etat aux associations, avec la disparition brutale des emplois aidés, très partiellement compensée, et une nouvelle conception de l’action publique.
Elle se caractérise par une logique de sous-traitance dans laquelle on a enfermé le monde associatif, en multipliant appels ...
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