A La Roche-sur-Yon, la station multi-énergies vertes et locales déployée par le Sydev et Vendée énergie alimente les véhicules en hydrogène.
D.R.
L’engouement pour l’hydrogène peut s’inscrire dans des logiques territoriales qui permettent de produire et consommer une énergie 100 % locale et renouvelable. Chaque niveau de collectivité peut trouver sa place dans la chaîne de valeur. Au nom du développement économique, de la transition énergétique ou de la mobilité. Avec un électrolyseur exploité par Lhyfe et raccordé à ses éoliennes, le Sydev a la certitude que l’électricité transformée en hydrogène est bien celle de son parc.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
[Syndicat départemental d’énergie de la Vendée (Sydev) 277 collectivités • 680 000 hab.] Elle est souvent présentée comme une technique capable de gérer la variabilité des énergies renouvelables (ENR). L’électrolyse transforme en hydrogène l’électricité dont le réseau n’a pas besoin quand le soleil brille ou que le vent souffle. Dans les faits, pourtant, la quasi-totalité des installations qui voient le jour s’appuient sur des équipements fonctionnant en continu, avec l’électricité du réseau et quelle que soit la disponibilité des centrales ENR locales.
Elles sont vertueuses dans la mesure où l’énergie produite est moins carbonée que le diesel qu’elle remplace généralement pour alimenter des flottes de bus urbains ou de bennes à ordures ménagères. Mais le lien entre la production locale d’électrons et d’hydrogène reste très théorique. A Bouin (2 200 hab.), le syndicat départemental d’énergie de la Vendée (Sydev) a voulu aller au bout de la logique. Avec un électrolyseur directement connecté à ses éoliennes. Une première.
Inaugurée fin septembre, l’installation créée appartient à Lhyfe, jeune entreprise dans laquelle ont, entre autres, investi le syndicat et Vendée énergie, sa société d’économie mixte chargée de développer des projets d’ENR.






