Adobestock
En interdisant aux acteurs locaux d’abonder les aides apportées aux porteurs de projets photovoltaïques, le nouveau mécanisme de soutien tarifaire fait réagir. Les collectivités sont-elles condamnées à ne plus accompagner les dynamiques locales ? Oui et non.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Il y a débat. La publication vendredi 8 octobre d’un arrêté tarifaire pour soutenir les installations photovoltaïques de moins de 500 kW a réjoui les partisans de l’énergie solaire. Jusqu’alors, seules les toitures et les ombrières de moins de 100 kW (environ 600 mètres carrés) pouvaient bénéficier d’un soutien sans en passer par des appels d’offres dont l’issue est toujours incertaine. Le lendemain, 300 élus locaux et acteurs économiques ont douché les ardeurs des plus enthousiastes et estimé dans une tribune que le nouveau mécanisme de soutien imaginé par l’État allait dans les faits « porter le coup de grâce aux centaines d’initiatives collectives de production d’énergies solaires, portées par des groupes d’habitants et de collectivités ». Difficile pour le moment de se faire une idée ...