Des voix s’élèvent, de plus en plus nombreuses, pour faire de l’accueil de la petite enfance un véritable facteur de réduction des inégalités sociales. Tout d’abord en termes d’équité d’accès. Contrairement à d’autres pays comme la Suède, qui possède un système d’accueil universel, la France offre trop peu de places en accueil collectif pour qu’une sélection ne soit pas opérée. Or, en France, les familles les plus démunies sont celles qui parviennent le moins à accéder à un mode d’accueil collectif alors que notre pays fait partie des pays de l’OCDE qui investissent le plus dans l’accueil de la petite enfance. Il convient donc de lever les freins à l’accès de ces familles aux équipements d’accueil du jeune enfant, comme a tenté de le faire le conseil départemental ...
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Accueil des tout-petits et inégalités sociales
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article suivantSommaire du dossier
- L’accueil des tout-petits à l’épreuve des inégalités sociales
- Le rapport IGAS-IGF tire à boulet rouge sur le financement des micro-crèches
- Crèches : lutter contre les inégalités dès la naissance
- Comment la crèche peut-elle aider à réduire les inégalités ?
- Service public de la petite enfance : « il reste encore beaucoup de zones d’ombre »
- Bébé car : une crèche itinérante pour les quartiers prioritaires
- Crèches : quelle place pour les enfants défavorisés ?
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