Devant le bus scolaire transformé en cabinet médical par l’association Médecins solidarité Lille (MSL) (1)), des mamans attendent leur tour, un enfant dans les bras. Des bambins s’accrochent à leurs jupes. Un homme ou deux les accompagnent. La plupart de ces familles sont arrivées ici suite à l’expulsion, à l’automne, d’un immense terrain où vivaient 700 « Roms ». Ils seraient 200 sur ce nouveau campement et 2 000 dans la métropole lilloise.
Grande précarité
Le bus sort deux fois par semaine et visite à chaque fois un des quatre terrains identifiés. « C’est compliqué. Avec les expulsions incessantes, les gens sont installés dans des mini-campements éparpillés un peu partout », explique ...
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