«Pour qu’un bébé vive, il faut réanimer son corps mais aussi son désir de vivre. Quelqu’un doit lui dire qu’on souhaite qu’il vive. Il ne peut pas se l’imaginer tout seul. » C’est ainsi que la docteure Catherine Vanier, psychanalyste, résume la pratique qu’elle a développée auprès des prématurés, dans l’unité de réanimation néonatale de l’hôpital Delafontaine, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Lorsqu’elle a pénétré dans ce service, en 1987, la praticienne a découvert des bébés totalement cernés d’appareils de réanimation. Elle a alors entrepris de leur parler. Une réanimation psychique, pour les rattacher à un contact humain. « Il y a une angoisse dans le regard de ces bébés. Je leur ...
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