« En matière de santé, la situation d’une personne incarcérée n’est pas identique à celle d’une personne libre, observe Patrick Peton, praticien hospitalier et responsable de l’unité hospitalière sécurisée interrégionale de Nancy. La prison crée des entraves. » La plus évidente d’entre elles concerne le libre choix de son médecin. Le monde pénitentiaire n’est pas ouvert à la médecine libérale et cette exception figure dans le Code de procédure pénale. Un détenu ne peut pas déterminer parmi plusieurs thérapeutes celui qui lui convient le mieux, pas plus, d’ailleurs, qu’il ne peut préférer une méthode à une autre. Ainsi, la médecine douce, l’homéopathie, l’ostéopathie ou la ...
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