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Alors que les journées de l’ambroisie se déroulent jusqu'au 30 juin, Philippe de Goustine, référent ambroisie à Génissieux (Drôme) et président de l’association Stop Ambroisie, évoque les failles de la lutte contre cette plante invasive , mais aussi des solutions où les collectivités auraient un rôle central.
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Les journées de l’ambroisie sont l’occasion de sensibiliser le public aux méfaits de cette plante invasive arrivée en France au XIXe siècle…
5 à 6 % de la population est sensible à l’ambroisie (allergie), la plante provoque aussi des pertes de rendement et de biodiversité. D’où chaque année en juin (NDLR : juste avant la floraison) les journées nationales de l’ambroisie, portées par l’Observatoire des ambroisies et les Agences régionales de santé (ARS). Des communes organisent des arrachages, présentent des panneaux fournis par leur ARS, sensibilisent les écoles primaires, etc.
Dans la région AURA la population souffrant d’allergies au pollen d’ambroisie est (selon les études de l ORS RA) de 10% de la population totale mais de 21% de la population soumise au risque allergique ambroisie, c’est à dire celle vivant dans les plaines agricoles.