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Pendant la crise du coronavirus, l'éco-organisme Citeo dresse un état des lieux réguliers de la gestion des déchets. Collectes, centre de tri..., l'entreprise recense l'activité en mode dégradé et constate que la plupart de ses adhérents essaient d'assurer le service même en mode dégradé.
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Suite à un premier état des lieux réalisé par l’association Amorce sur la question des déchets pendant la crise du Covid-19 (lire notre article), l’éco-organisme Citéo, en charge notamment des emballages ménagers, vient de publier sa propre note d’informations.
L’enquête, réalisée auprès des collectivités aux plus grands enjeux de tonnage et/ou de population, fait ainsi le point sur le fonctionnement (ou l’arrêt) des centres de tri et établit un focus particulier sur la collecte de verre et des emballages légers.
Concernant le premier point, Citéo rejoint Amorce et constate une faible activité des centre de tri. En revanche, la collecte du verre ne semble pas avoir été impactée par la crise (ou alors à la marge) si l’on en croit les réponses apportées par les collectivités interrogées (qui concernent notamment les 5 plus importantes en tonnes de verre recyclées et les métropoles). L’éco-organisme note même une « stabilité dans le maintien de la collecte du verre de semaine en semaine car 91% des collectivités les plus importantes la maintiennent ».
Alors que seuls 2% des collectivités ont complètement cessé cette collecte, la collecte partielle évoquée dans le graphique ci-dessous concerne les points d’apport volontaire quand le porte-à-porte a été suspendu.
En ce qui concerne la collecte des emballages légers, l’étude porte sur 88 collectivités représentant près de 35 millions d’habitants. Comme on le constate ci-dessous, seuls 72% des collectes sélectives sont assurées normalement et envoyés en centre de tri quand 11% sont envoyés dans une installation de stockage de déchets non dangereux (ISDN, 3%) et en unités d’incinération des ordures ménagères (UIOM, 8%).