D.R.
Pour diviser par deux la mortalité due aux particules fines, il faudrait abaisser d’un tiers leur taux moyen annuel dans l’air. C’est la conclusion d’une étude interdisciplinaire française, publiée le 13 juin dans la revue scientifique Environment international et s’appuyant sur les exemples de Lyon et Grenoble. Les collectivités territoriales ont les outils en main pour y parvenir, souligne Rémy Slama, directeur de recherches Inserm à l’Institut pour l’Avancée des Biosciences (Grenoble), qui a coordonné cette étude.
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Pourquoi faut-il absolument abaisser la pollution due aux particules fines (PM 2,5), alors que la France n’enregistre aucun dépassement de la norme européenne ?
La norme européenne qui s’élève à 25 microgrammes par mètres cube (25 µg/m3) en moyenne annuelle, correspond à 2,5 fois la valeur guide préconisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les études récentes faites en Europe et en Amérique dans des zones où la pollution est plus faible démontrent que cette norme est trop laxiste pour protéger efficacement la santé. Les particules fines sont des polluants sans seuil, c’est-à-dire pour lesquels on n’a pas ...