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La chaussée à voie centrale banalisée vise à améliorer les conditions de circulation des cyclistes, notamment lorsque les aménagements cyclables classiques se révèlent impossibles à réaliser. Quels sont les bénéfices réels de cet aménagement de compromis ? Cette solution est-elle généralisable ? Trois évaluations récentes viennent compléter les connaissances sur ce dispositif de plus en plus répandu en France.
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Par Thomas Jouannot, chargé d’études en sécurité routière et pour le développement de l’usage du vélo, Cerema/DTecTV
Importée notamment des Pays-Bas, la chaussée à voie centrale banalisée (CVCB) a commencé à faire son apparition dans quelques territoires en France. Cette chaussée sans marquage axial dont les lignes de rive sont rapprochées de son axe (voir schéma de principe), vise avant tout à la redistribution de l’espace de la voirie au bénéfice des cyclistes par le marquage au sol. Les véhicules motorisés circulent sur une voie centrale bidirectionnelle et les cyclistes sur les accotements revêtus appelés rives ...