Après plus de quarante ans d’histoire, malgré une « amélioration de la situation », note l’Observatoire national de la politique de la ville dans son rapport 2018, les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont « plus affectés par des parcours d’insertion plus erratiques », le « taux de chômage deux fois et demie plus élevé, conditions d’emploi plus précaires ».
Les trajectoires professionnelles y sont « impactées par les parcours scolaires plus courts » et un fort déterminisme social. Les jeunes peu ou pas diplômés et les femmes sont les plus touchées. Les chiffres en matière de pauvreté y sont mauvais : plus de quatre habitants sur dix (42,2 %) vivent sous le seuil de pauvreté (14,3 % dans le reste du territoire) ; un sur quatre renonce à des soins ...
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