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Santé

Projet de loi Santé : le Sénat valide les ordonnances

PubliĂ© le 12/06/2019 ‱ Par Nathalie Levray ‱ dans : A la Une santĂ© social

patient médecin hÎpital
Tyler Olson
La premiĂšre lecture du projet de loi relatif Ă  l'organisation et Ă  la transformation du systĂšme de santĂ© a pris fin avec l’adoption du texte par les sĂ©nateurs. La procĂ©dure lĂ©gislative par ordonnances est validĂ©e en ce qui concerne les futurs textes sur les hĂŽpitaux de proximitĂ© et les groupements hospitaliers de territoire. L’incitation Ă  l’installation l’a emportĂ©e sur la coercition pour mener campagne contre les dĂ©serts mĂ©dicaux. Le numĂ©rique sort renforcĂ© de l’étape sĂ©natoriale.

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C’est par un vote solennel public que les sĂ©nateurs ont adoptĂ© en premiĂšre lecture la version modifiĂ©e du projet de loi relatif Ă  l’organisation et Ă  la transformation du systĂšme de santĂ© le mardi 11 juin 2019 : 219 pour, 93 contre et 23 abstentions. Le parcours du texte a Ă©tĂ© agitĂ© entre les partisans et les antis libertĂ© d’installation des mĂ©decins, mais l’incitation l’a emportĂ© sur la coercition. La suppression du numerus clausus a finalement Ă©tĂ© votĂ©e, avec modifications (art. 1er). Au chapitre de l’incitation, les sĂ©nateurs ont maintenu la proposition de la commission des affaires sociales d’exonĂ©rer de cotisations sociales les jeunes mĂ©decins qui s’installent, en excluant toutefois du dispositif les zones dans lesquelles est constatĂ© un fort excĂ©dent en matiĂšre d’offre de soins (art. 4bis).

Lutte contre la désertification médicale

Six millions de Français vivent aujourd’hui dans un dĂ©sert mĂ©dical et les sĂ©nateurs veulent rĂ©soudre les inĂ©galitĂ©s territoriales d’accĂšs aux soins. Trois mesures relatives Ă  la formation des professionnels ont ainsi Ă©tĂ© insĂ©rĂ©es pour agir contre la dĂ©sertification mĂ©dicale :

  • les objectifs gĂ©nĂ©raux des formations de santĂ© intĂšgrent l’objectif de rĂ©partition Ă©quilibrĂ©e des futurs professionnels sur le territoire (art. 1er),
  • pour dĂ©terminer le nombre d’étudiants reçus en 2e et 3e annĂ©es de premier cycle, le critĂšre des besoins de santĂ© du territoire primera sur celui de la capacitĂ© d’accueil des facultĂ©s (art. 1er),
  • la pratique ambulatoire en autonomie est inscrite en derniĂšre annĂ©e d’études pour les Ă©tudiants de troisiĂšme cycle de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale et d’autres spĂ©cialitĂ©s dĂ©finies par dĂ©cret, en prioritĂ© dans les zones caractĂ©risĂ©es par une offre de soins insuffisante (art. 2).

Deux autres dispositions complĂštent l’apport du SĂ©nat :

  • la contribution des mĂ©decins Ă  la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s territoriales dans l’accĂšs aux soins devra ĂȘtre nĂ©gociĂ© dans le cadre de la convention nationale entre les mĂ©decins et l’assurance-maladie (art. 4bis A),
  • les maires pourront saisir le Conseil de l’ordre de situations de carence mĂ©dicale dont il aurait connaissance sur leur territoire afin d’ouvrir la possibilitĂ© de recrutement de mĂ©decins adjoints (art. 5).

Renforcement du numérique

La commission des affaires sociales a modifiĂ© l’ambition numĂ©rique contenue dans le texte pour accĂ©lĂ©rer la gĂ©nĂ©ralisation du dossier mĂ©dical partagĂ© et de l’espace numĂ©rique de santĂ© (ENS) pour chaque usager tout en protĂ©geant les donnĂ©es contenues dans l’ENS, notamment dans le cas de la conclusion d’un contrat de protection complĂ©mentaire en matiĂšre de couverture des frais de santĂ© ou d’autres contrats Ă  visĂ©e commerciale. En sĂ©ance, les sĂ©nateurs ont exclu de ce dispositif d’information et d’accord exprĂšs du titulaire de l’ENS, les contrats relatifs aux services et outils numĂ©riques rĂ©fĂ©rencĂ©s dans l’espace numĂ©rique en santĂ© et qui poursuivent une finalitĂ© limitĂ©e Ă  la prĂ©vention, au diagnostic, aux soins et au suivi social et mĂ©dico-social (art 12).

Les sĂ©nateurs ont Ă©galement insistĂ© sur l’interopĂ©rabilitĂ© des logiciels, services et outils numĂ©riques en santĂ©, « enjeu crucial si nous ne voulons pas prendre encore dix ans de retard », a estimĂ© le rapporteur, Alain Milon. Le cadre d’interopĂ©rabilitĂ©, proposĂ© en commission, pour le secteur du numĂ©rique en santĂ© a Ă©tĂ© confirmĂ© en sĂ©ance, avec trois points modifiĂ©s (art. 12 A) :

  • le remplacement de la procĂ©dure de certification des hĂ©bergeurs de donnĂ©es de santĂ© par une attestation de conformitĂ© aux rĂ©fĂ©rentiels d’interopĂ©rabilitĂ© dĂ©livrĂ©e dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d’État,
  • les conventions d’objectifs et de gestion des branches de la sĂ©curitĂ© sociale deviennent des outils de contractualisation par lesquels les diffĂ©rents acteurs de la prĂ©vention et des parcours de soins pourront ĂȘtre encouragĂ©s Ă  se mettre en conformitĂ© avec les rĂ©fĂ©rentiels d’interopĂ©rabilitĂ©,
  • un dĂ©lai de trois ans et demi est consenti pour la mise en Ɠuvre des outils incitatifs, la date butoir Ă©tant fixĂ©e au 1er janvier 2023.

HĂŽpitaux de proximitĂ© et rĂ©partition de l’offre de soins sur ordonnances

Alors que le rapporteur regrette le « renvoi trĂšs large Ă  des ordonnances ou dĂ©crets, sur le contenu desquels [le SĂ©nat] a encore peu d’Ă©clairages prĂ©cis, [et qui] laisse beaucoup d’interrogations en suspens », les sĂ©nateurs ont adoptĂ© les articles habilitant le gouvernement Ă  lĂ©gifĂ©rer par ordonnances :

  • en matiĂšre d’hĂŽpitaux de proximitĂ©, pour en fixer les missions et l’organisation ; ces Ă©tablissements sans plateau technique lourd proposeront des activitĂ©s de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, de gĂ©riatrie et de rĂ©adaptation, de l’imagerie et de la biologie ainsi que de la chirurgie sur autorisation strictement encadrĂ©e. Le gouvernement espĂšre labelliser de 500 Ă  600 de ces nouvelles structures dans le cadre du plan Ma santĂ© 2022. AgnĂšs Buzyn a dĂ©clarĂ© que « cette organisation [
] permettra de recrĂ©er des liens entre la mĂ©decine de ville et la mĂ©decine hospitaliĂšre. ». Les sĂ©nateurs ont, notamment prĂ©vu l’élargissement des missions des hĂŽpitaux de proximitĂ© Ă  la tĂ©lĂ©santĂ© (art. 8) avec un plateau obligatoire ouvert aux mĂ©decins libĂ©raux. La mission ne devra pas doublonner avec les Ă©quipements prĂ©vus par les communautĂ©s professionnelles territoriales de santĂ© (CPTS), a prĂ©venu AgnĂšs Buzyn ;
  • en vue de rĂ©former le rĂ©gime des autorisations des activitĂ©s de soins, notamment dans un objectif de meilleure rĂ©partition territoriale de l’offre de soins (art. 9), une adoption s’est justifiĂ© Alain Milon pour ne pas « retarder la rĂ©forme », pour laquelle la concertation a dĂ©jĂ  commencĂ©.

Structuration de l’offre de soins

Le SĂ©nat ne s’est donc pas opposĂ© Ă  la crĂ©ation d’un collectif de soins et Ă  la structuration de l’offre dans les territoires. Il a admis le schĂ©ma proposĂ© pour les groupements hospitaliers de territoire (GHT), sans modification majeure mais en ajoutant une possibilitĂ© d’articulation entre les GHT et les Ă©tablissements et services mĂ©dicosociaux publics. Ces derniers pourront ainsi « ĂȘtre associĂ©s au projet mĂ©dical partagĂ© des groupements hospitaliers de territoire auxquels ils ne sont pas parties » (art. 10bis AA).

Des dispositifs d’appui à la population et aux professionnels pour la coordination des parcours de santé complexes sont mis en place entre acteurs des secteurs sociaux, mĂ©dico-sociaux et sanitaires. Ils intĂšgreront notamment les reprĂ©sentants des usagers, du conseil dĂ©partemental et des communautĂ©s professionnelles territoriales de santé. Leurs conditions d’application feront l’objet d’un dĂ©cret. Ils se substitueront aux dispositifs et expĂ©rimentations en vigueur (art. 7bis AA).

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