ra2 studio
Pour un encadrant, développer la motivation des agents est un objectif, voire un vœu pieu. Pour y arriver, pourquoi ne pas s’intéresser à ce qui fait sens au travail ? Les agents de la filière technique ont une chance : celle d’exercer un métier souvent manuel et directement connecté au réel.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Par Xavier Laisne, attaché principal
Depuis plusieurs années, les Français affichent un besoin croissant de proximité avec le « réel ». Au niveau alimentaire, la consommation des produits locaux est en hausse avec un intérêt croissant pour les circuits courts (Amap…).
Le développement de réseaux d’échanges entre citoyens tels que les systèmes d’échange locaux (SEL) ou les Repair cafés démontrent également une envie de partager, de connaître et de gagner en autonomie économique. Enfin, on constate depuis plusieurs années une valorisation croissante – y compris médiatique – de métiers dits « manuels » d’artisanat tels que la restauration (cuisinier, pâtissier) ou les métiers de l’environnement (producteur, paysagiste…).
Une société tournée vers la quête de sens
Le point commun à toutes ces évolutions est sans doute le besoin de retrouver du sens dans notre quotidien et de regagner une proximité avec le réel que peut offrir le travail manuel, et notamment en lien avec la nature. Le service public doit pouvoir s’inscrire dans cette transformation sociale.
Une chance pour les métiers ...