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Le ministre de la Transition écologique et solidaire a été auditionné par la commission développement durable du Sénat, mercredi 12 juillet. La rencontre a été l’occasion de répondre aux premières critiques émises à l’encontre de son ministère sur des questions aussi sensibles que la pollution de l'air, les perturbateurs endocriniens, ou encore le Canal Seine-Nord.
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Auditionné par la commission développement durable du Sénat, mercredi 12 juillet 2017, le ministre d’Etat Nicolas Hulot a répondu aux questions des sénateurs concernant la mise en œuvre de sa feuille de route, et notamment sur le contenu de son « plan climat », présenté quelques semaines plus tôt lors d’une conférence de presse.
Encore des interrogations à lever
Un plan que le président de la Commission a qualifié « d’ambitieux », mais qui reste encore « trop imprécis », selon les sénateurs. Ceux-ci s’interrogent en effet sur le rôle que vont y jouer les territoires, car pour l’heure il n’a nullement été fait mention de ceux-ci. La rencontre a également été l’occasion pour la Commission de demander au ministre ce qu’il comptait faire de la contribution climat énergie, une recette dont les sénateurs estiment qu’une partie devrait être reversée aux collectivités pour la mise en œuvre de leurs schémas de territoires (et notamment les PCAET et SRADDET).
Enfin, au-delà de la question des recettes fiscales, la Commission s’est interrogée sur la sensibilisation des élus à la question climatique. Un sujet, dont la connaissance est encore « insuffisante pour beaucoup d’entre eux », a estimé son président. A ces questions essentielles, le ministre d’Etat s’est pourtant gardé de répondre dans les détails. Fidèle à ses propos de la veille, il a répété que « sur un sujet aussi complexe que [l’enjeu climatique, NDLR] », il était essentiel de « construire ensemble ». « Mon souhait, au-delà des urgences à traiter, c’est de définir ensemble un horizon, une vision commune, et de la mener », a-t-il ajouté.
4 priorités pour le climat
Nicolas Hulot a ensuite dévoilé ses 4 priorités pour le quinquennat, à savoir :
A propos du passage « …/…Nicolas Hulot a également évoqué le cas de l’hydrogène. « Quelle place celle-ci va-t-elle prendre dans les territoires ? Je ne me suis pas encore fait d’avis sur cette énergie »../… ». Mon commentaire sur cette phrase : l’hydrogène n’est pas une énergie, dans la mesure où on ne la trouve pas dans la nature. voici, par exemple, ce que l’on trouve dans la nature : le gaz, pétrole, l’uranium, l’énergie hydraulique, le vent, la biomasse ou le rayonnement solaire. L’hydrogène, elle, ne peut être produite qu’artificiellement, grâce aux énergies « réelles » (citées précédemment). L’hydrogène n’est donc qu’un moyen de stocker l’énergie. Je pense qu’il est important de ne pas l’oublier.