Un Plan climat national décliné en 23 axes et 6 grands thèmes : voilà ce qu’a présenté le ministre de la Transition écologique et solidaire, ce jeudi 6 juillet, réussissant il est vrai ce nouvel exercice. Nombre de mesures connues ont été listées, ainsi que quelques nouvelles, en pointant la nécessité d’impliquer et d’accompagner les citoyens, en soulignant l’opportunité pour les entreprises de s’engager dans ce mouvement, ou le rôle de ses anciens confrères du monde associatif. Mais quasiment rien concernant les collectivités, qui sont bien les grandes absentes de ce plan climat.
Les collectivités, inconnues à cette adresse
Certes, à la fin de sa présentation, il a mentionné le rôle des acteurs non étatiques, et la nécessité de « soutenir les acteurs non gouvernementaux qui agissent contre le climat , sachant que 50% des solutions se trouve à l’échelle locale ». Mais sa remarque s’inscrivait dans une logique de mobilisation internationale. Il a d’ailleurs aussitôt cité le réseau des grandes métropoles internationales C40, présidé par Anne Hidalgo, et le réseau R20 des régions, présidé par Arnold Schwarzenegger… Il se trouvait alors plus dans ses habits d’ancien envoyé spécial pour le climat du Président Hollande, mais dans ceux d’orchestrateur des acteurs locaux de la transition énergétique en France, comme savait le faire Ségolène Royal.
Il faut sans doute y voir une marque de sa culture, lui qui s’est longtemps adressé au grand public lorsqu’il était animateur télé puis, avec sa fondation, à la société civile et aux entreprises, mais peu au monde des collectivités. Une des personnalités publiques présentes ce 6 juillet – et qui préfère bien évidemment garder l’anonymat – le reconnait : « l’importance du rôle des collectivités, c’est encore une corde qui manque à son arc ». En ce sens, l’aide du nouveau secrétaire d’Etat, Sébastien Lecornu, qui dispose d’une expérience d’élu local, sera précieuse à Nicolas Hulot. C’est notamment l’une des raisons de l’arrivée au ministère de l’ancien président du conseil départemental de l’Eure, nous confie son nouveau directeur de cabinet Martin Guespéreau (arrivé deux jours plus tôt en provenance de la Métropole du Grand Paris, et dont la nomination n’a pas encore été annoncée au J.O.).
Pourquoi un plan climat national ?
Il existait déjà une stratégie bas-carbone, une loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), il y aura désormais aussi un Plan climat national ...
Contenu réservé aux abonnés
- Gazette des communes
- Club Techni.Cités
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous à La Gazette
Cet article n’est pas disponible dans l’offre d’essai du club. Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous au à La Gazette
Votre offre d’essai est arrivée à terme. Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous au à La Gazette
S'abonner Déjà abonné ? connexionThèmes abordés