Dans leur pays d’origine, ils étaient boucher, psychologue, électricien, comptable ou analyste de données. En France, ces vingt et un réfugiés venus de nombreux pays (Soudan, Libye, Syrie…) viennent de s’engager dans un programme d’insertion professionnelle de six mois, d’octobre 2018 à mars 2019, au sein de l’association Kodiko à Tours (Indre-et-Loire) (1). Ils forment la promotion « Nadia Murad », en hommage à la militante yézidie, Prix Nobel de la paix 2018.
Précieux sésame
Ces réfugiés statutaires, reconnus par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) bénéficient d’une carte de résident valable dix ans et peuvent travailler en France du moins en théorie. Car « ils n’ont ni le réseau, ni les codes pour s’insérer », pointe Cécile Pierrat Schiever, présidente de ...
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