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Une étude récente de l’Ademe estime que 35 000 à 140 000 bateaux de plaisance seraient aujourd’hui « hors d’usage » en France, représentant 16 000 à 40 000 tonnes de déchets. Que peuvent faire les collectivités locales pour gérer au mieux ces bateaux de plaisance hors d’usage présents sur leur territoire ?
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Par Vianney Dupont, Nautique Conseil, Alexis Lemeillet, Deloitte Développement durable
L’étude de l’Ademe estime également que le stock de bateaux de plaisance hors d’usage (BPHU) non traités constitué ces dernières années s’accroît et que 4 000 à 12 000 bateaux deviennent chaque année « hors d’usage », représentant entre 2 000 et 3 500 tonnes de déchets générés par an (1).
Si rien n’est fait, ce stock continuera à croître dans les prochaines années, parce que les bateaux du « boom » de la plaisance des années 1970 et 1980 – né de l’apparition d’un nouveau matériau (le polyester) – arriveront en fin de vie.
Cependant, les constructeurs français de bateaux de plaisance, les pouvoirs publics, certaines associations environnementales et certains professionnels des déchets ont pris conscience du phénomène et ont commencé à organiser en France une filière de recyclage des BPHU, avec notamment plusieurs évolutions de la réglementation.
Les collectivités locales peuvent également accompagner cette démarche.
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