christiane Blanchard-Semitan
La Semitan, qui gère les transports publics de l’agglomération nantaise, s’efforce tout en offrant des performances y compris environnementales, de travailler à coût maîtrisé par des innovations technologiques et une efficience renouvelée de ses services.
Ma Gazette
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« Nous arrivons dans une fin de cycle. La fréquentation a augmenté malgré une hausse des tarifs de 12 % en 2009 et de 7 % en 2014, la productivité aussi en nombre de kilomètres effectués par un conducteur. Le rapport recettes sur dépenses est ainsi passé de 36 à 42 % entre 2010 et 2017, mais on restera à 40-45 % », explique Alain Boeswillwald, directeur général de la Semitan, société d’économie mixte (SEM) en charge des transports en commun à Nantes Métropole. L’argent public se faisant rare, pour maintenir ces performances, il faut innover.
Leviers de performance utilisés
Heureusement, certains leviers de performance ont déjà été mis en œuvre. D’abord l’étendue géographique de l’offre, puis la fréquence avec un service de jour prolongé en 2012-2013 jusqu’à 22 h 30 (au lieu de 21 h 30) et un service de nuit descendu à la fréquence d’une demi-heure au lieu d’une heure en 2014 sur une dizaine de lignes. Les lignes Chronobus par exemple passent depuis leur lancement de 7-8 minutes à 6 minutes en heures de pointe et de 15-20 minutes à 10-12 minutes en heures creuses, leur vitesse commerciale théorique de 16,9 km/h à 19,3 km/h entre 2011 et 2015.
« On respecte leur vitesse théorique à ...