«Il faut lever le tabou », reconnaît Alice Casagrande, directrice de la formation et de la vie associative de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (Fehap) et engagée dans un Collectif de lutte contre la maltraitance (1).
Agression, viol, négligence grave, isolement, privation de droit, sont rares, mais il y a ces actes ordinaires, plus fréquents, dénoncés au Défenseur des droits, « défaut de soins, pas de change des protections, pas d’aide au lever et à la marche, visites limitées ou interdites », etc. Et « ces patients photographiés et moqués sur les réseaux sociaux », pointe Joïce Caron, délégué régional de l’ANFH Corse (association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier).
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- Loi Sapin 2, 9 décembre 2016.
- Guide du lanceur d’alerte.
- Commission de promotion de la bientraitance et de la lutte contre la maltraitance, conjointe entre le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) et le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), installée le 19 février 2018 et présidée par Denis Piveteau, conseiller d’État.
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