« Ce n’est pas un rapport supplémentaire sur le mal-logement », prévient Jérôme Vignon, président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) en ouverture de la conférence de presse annonçant la sortie du rapport annuel de l’Onpes 2017-2018 : « Mal-logement, mal-logés ».
Celui-ci se veut plus large qu’une simple présentation de chiffres et pose la question de la compréhension de la persistance de la crise du logement quand le pays compte un accroissement moyen de 280 000 résidences principales par an entre 1996 et 2013.
Alors que celle-ci se caractérise moins aujourd’hui par le déficit de logements et l’insalubrité que par « le décrochage des couches populaires et l’inégalité de leurs destins résidentiels » selon la Fondation Abbé-Pierre, le travail mené par ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profiteThèmes abordés