Flickr CC by Connie Mia
Les expérimentations ont fleuri un peu partout ces dernières décennies à Grenoble, Marseille, Paris... mais l’usage d'une voie réservée pour la circulation sur l'autoroute est-elle efficace pour réduire la pollution automobile ? Les études menées livrent leurs premiers résultats.
Ma Gazette
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Les voies urbaines et périurbaines réservées aux véhicules individuels et aux poids lourds « ne sont plus d’actualité ». C’est le constat formulé lors d’un atelier co-animé par le Cerema et le CNFPT, et organisé le 15 juin 2016 au congrès de l’IDDRIM.
En effet, avec le développement de nouveaux modes de déplacement (covoiturage) et de motorisations vertueuses (voitures électriques et hybrides), la question du développement d’espaces de circulation « réservés » sur l’autoroute se pose, d’une part, pour inciter le citoyen à opter pour des modes de transports moins polluants, et, d’autre part, afin de limiter la congestion urbaine. Plusieurs cas, observés en France mais également à l’étranger permettent de tirer les premiers bilans des expériences de circulation réalisées ces dernières décennies.
Des choix différents selon les pays
L’Allemagne et les Pays-Bas ont choisi d’autoriser l’utilisation de la bande d’arrêt d’urgence (BAU) pour tous les véhicules aux heures de pointe, afin de limiter la congestion automobile. En Italie, sur certains tronçons d’autoroute, la bande d’arrêt d’urgence est uniquement réservée aux poids lourds ...