Flickr CC by Elsa Capuntas
Jardins partagés, fermes urbaines… ces espaces agricoles se développent de plus en plus au sein des collectivités. Au-delà de l’idée d’autosuffisance alimentaire, les gains pour les porteurs de projet sont multiples, tant du point de vue paysager, qu’environnemental, sanitaire et social.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Si le monde agricole a longtemps été associé à celui des fermes et des espaces cultivés en zones peu denses, cette idée est aujourd’hui révolue. Fermes urbaines, jardins partagés et autres sociétés de coopérative ont de quoi séduire les élus et, avec eux, les citadins les plus récalcitrants. Associés à l’idée d’une alimentation saine et équilibrée, mais aussi à une économie plus locale et solidaire, ces nouveaux espaces agricoles se développent à vitesse galopante en ville. « Depuis le nouveau mandat, nous sommes passés d’une quarantaine de jardins partagés au sein de notre commune, à une soixantaine en un an » illustre Daniel Guillotin, conseiller municipal délégué à l’écologie urbaine de la ville de Rennes.
Des scénarios d’autonomie alimentaire
Avec plus de 700 exploitations sur son territoire, la capitale bretonne dispose aujourd’hui de 19 hectares de jardins familiaux et de 5000 mètres carrés de jardins partagés. Le futur PLUi de la ville doit permettre, en articulation avec le plan local d’agriculture, de prendre en compte les déplacements agricoles, mais aussi les évolutions alimentaires. Une étude menée par l’agro campus de Rennes a, en ...