D.R.
Les collectivités devront bientôt alimenter l’Inventaire national du patrimoine naturel, aux termes de la loi « Biodiversité », actuellement discutée au Sénat. Leur préparation à l’exercice est inégale selon les régions.
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« Les principales causes de destruction du patrimoine naturel sont liées à une méconnaissance de la biodiversité », alerte Jean-Philippe Siblet, directeur du service du patrimoine naturel du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN).
Après l’adoption du projet de loi relatif à la protection de la biodiversité, de la nature et des paysages, que le Sénat examine en deuxième lecture du 10 au 12 mai 2016, les collectivités maîtres d’ouvrage devront systématiquement verser le fruit de leurs études d’impact à l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN).
Ne plus « gâcher » les données
Cet inventaire, dont les données sont gérées et validées par le Muséum (MNHN), compte 35 millions de données sur la faune et la flore sauvages et les habitats naturels : c’est la plus importante base de données de ce type au niveau national.
La ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, a fait voter l’ouverture publique de ces données (open data) dans le cadre de la nouvelle loi « Biodiversité ».
Une mesure que le président de la République avait annoncée lors de la conférence environnementale de 2014 : « Tous les ans, des milliers ...