Ecofolio
Les éco-organismes ne l’affirment pas de façon univoque mais le message revient régulièrement : la récupération en bornes d’apport volontaire sur la voie publique peut fournir des performances similaires à la desserte au porte-à-porte - et à moindre coût. Sur le nombre de flux à trier, il se pourrait aussi qu’évolue la règle dominante de la collecte en mélange des emballages et des papiers. Des options à étudier « au cas par cas » pour optimiser la collecte et le tri. Peu à peu, les acteurs affinent leurs réponses.
Ma Gazette
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Tout retour en arrière sur les modalités de collecte sera très difficile à faire passer auprès des administrés, mettent en garde les élus locaux. Pourtant, une vingtaine d’années après l’introduction de la collecte sélective des emballages et des papiers, les méthodes d’antan suscitent un regain d’intérêt marqué.
Concernant le mode de collecte, l’apport volontaire, délaissé au profit du porte-à-porte, jugé plus confortable pour l’usager, est aujourd’hui paré de nouvelles vertus. Economiques d’abord : il s’avère 25 % moins coûteux que le ramassage en pied d’immeuble, selon l’étude prospective de l’Ademe de mai 2014.
Concernant les seuls papiers, « les coûts complets de traitement de papiers triés séparément à la source sont quatre fois inférieurs à ceux des volumes mélangés à des emballages », relève la Cour des comptes dans le chapitre dédié aux éco-organismes de son récent rapport annuel.
Un service soigné
Pour être également performante en termes de captage, cette solution doit être à haut niveau de service : densité du réseau de bornes (au moins 1 pour 500 habitants), propreté du site, intégration urbaine (conteneurs enterrés, libérant de l’espace dans les immeubles et du temps de travail pour leur gestionnaire). Lorsque l’apport volontaire de proximité concerne tous les flux (recyclables et ordures ménagères résiduelles, OMR), il conduit à « des performances très proches du porte-à-porte », selon l’étude de ...