Par Anaïs Fauglas, avocat au barreau de Paris
L’observation de prescriptions alimentaires spécifiques peut s’apparenter à une manifestation directe de croyances et de pratiques religieuses (CEDH, 27 juin 2000, Cha’are Shalom Ve Tesedk v/France, n° 27417/95) et pose régulièrement la question du caractère potentiellement discriminatoire des pratiques d’un service de restauration scolaire ne proposant pas de menus de substitution.
Liberté d’établissement des menus
Par un arrêt du 25 octobre 2002, le Conseil d’État a toutefois tranché le sujet en jugeant que l’absence de menu de substitution dans les cantines ne présente pas de caractère discriminatoire dès lors que les dispositions relatives aux menus ne font pas référence à un interdit alimentaire en fonction de la religion des enfants ...
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