«C’est parfois un alibi culturel que d’organiser des spectacles pour les enfants en crèche », convient Madeleine Roux, directrice générale de l’association « La Maison de la famille » (1), qui gère huit établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) implantés à Marseille.
« Les artistes se produisent, puis s’en vont, et la vie de la crèche reprend son cours », précise-t-elle. C’est en 2010, alors que le projet de l’association est clairement tourné vers l’art, que l’équipe de direction commence à ressentir une frustration à fonctionner de la sorte.
« Durant les représentations, les professionnelles restaient passives et regardaient leur montre en songeant à tout ce qu’il leur restait à faire. Nous voulions les aider à sortir de cette posture », témoigne la directrice ...
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