BRGM
La nouvelle carte hydrogéologique de la France a été présentée au colloque international sur les aquifères de socle, qui se tenait du 11 au 13 juin en Vendée. L’enjeu pour les collectivités est la sécurisation de l’alimentation en eau potable, en particulier dans les zones de tension sur la ressource. Est-il encore possible de trouver de nouvelles ressources inexploitées, en quantité suffisante et de bonne qualité ?
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La nouvelle édition de la carte hydrogéologique de la France , publiée par le BRGM et présentée au colloque(1), gagne en précision par rapport à la première édition qui datait de 1978. L’échelle est de 1 cm pour 10 km (contre 1 cm pour 15 km dans la précédente). Une aide précieuse pour localiser les aquifères exploités ou susceptibles de l’être. Car, selon le BRGM, jusqu’à la fin du siècle dernier, les eaux souterraines contenues dans les roches de socle (granites ; roches métamorphiques de type gneiss, schistes, etc.) étaient très mal connues. « Aujourd’hui encore ces nappes restent souvent mal connues et peu exploitées, alors qu’elles sont situées dans des régions où la demande en eau est forte ou dans des zones d’élevage où les eaux de surface sont dégradées. Ces eaux souterraines sont généralement de meilleure qualité et leur traitement est donc moins lourd » explique Laurence Chery, responsable de l’unité évaluation et valorisation des connaissances sur l’eau au BRGM.
Eaux souterraines : l’or caché de la Bretagne
C’est le cas notamment en Bretagne où le BRGM, en partenariat avec le conseil régional, a effectué ses premiers programmes de recherche d’eaux souterraines en milieu granitique(2) de 2002 à 2013. Le choix de la Bretagne n’est pas lié au hasard puisque l’eau souterraine n’y représente que 20 % de l’eau potable consommée et que c’est une des ...