Groupement des Industries de la Haute Vallée de l’Arc (GIHVA), 2013
L’urbanisme monofonctionnel de zones des années 1960 et 1970 a encouragé l’aménagement de zones d’activité dont le nombre n’a fait que croître et dont la qualité urbaine est souvent problématique. Désormais, les collectivités cherchent les solutions techniques et financières favorables à la requalification des ZAE dans ce nouveau contexte né de la crise économique et de la transition écologique.
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Les ZAE existantes représenteraient entre 24 000 et 32 000 espaces d’activités selon les chiffres recueillis pour la préparation du Grenelle de l’environnement en 2007. Lors d’une estimation plus récente conduite par le Certu(1) en 2013, les ZAE étaient évaluées à 17 000 environ, soit l’équivalent d’une zone pour deux communes en moyenne.
Outre cette offre de ZAE parfois qualifiée de pléthorique, ces zones consomment un espace significatif, car elles nécessitent souvent à la fois des aménagements et une desserte routière spécifique. Pour mémoire, le logement représente environ 50 % des surfaces urbanisées (voir le graphique ci-dessous), l’autre moitié correspond aux activités économiques et commerciales (30 %) et aux infrastructures (20 %).
Ces constats ...