Stéphanie Stoll
Victime du succès du programme « Habiter mieux », l’Agence nationale de l’habitat a demandé aux délégataires de modifi er les règles d’éligibilité aux aides. Pour faire face à la situation, Brest Métropole Océane s’appuie sur son guichet unique de la rénovation thermique, non sans regretter une pratique du stop-and-go. préjudiciable aux dynamiques et à la crédibilité des politiques publiques.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
« Nous sentions que ça n’allait pas durer. Le niveau d’aide, pouvant atteindre 80 % des dépenses, aurait un effet d’aubaine. Ça a mis moins d’un an pour coincer » observe Jacques Le Bec, responsable de l’unité Habitat privé à la direction de l’Habitat de Brest Métropole Océane (Finistère). Constatant l’ampleur de la consommation des dotations dédiées au programme « Habiter mieux » pour la rénovation énergétique de l’habitat, Blanche Guillemot, directrice de l’Anah, signait, le 9 juillet 2014, une circulaire d’orientation dont le principal effet est l’abandon du subventionnement des travaux des propriétaires occupants modestes. Charge aux collectivités délégataires de cette aide de s’adapter à ce changement.
Satisfaire les demandes en cours – Tout en ayant l’œil rivé sur le cap affiché dans leur PLU dont l’ambition est de rénover 2 500 logements chaque année, les Brestois se sont donné deux objectifs : d’abord satisfaire les demandes de subvention en cours et réorienter les nouvelles demandes des habitants. À partir du 1er octobre, Brest Métropole Océane modifiait son règlement.
« Le délai entre ...