Après les TUC, les CAE, les « emplois jeunes », les dispositifs favorisant la résorption du chômage par l’intervention et l’aide de l’État, voici celui des emplois d’avenir, ouverts aux jeunes de moins de 25 ans sous-qualifiés, en recherche d’emploi pour lesquels l’État propose des contrats d’accès à la qualification. Qu’ils soient noués avec des entreprises ou des collectivités, l’État s’engage à abonder leurs salaires de base sur trois ans et sur l’obtention d’une vraie qualification à l’issue de cette période.
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En France, le gouvernement table sur 100 000 emplois d’avenir dès 2013 et 150 000 par an à partir de 2014. C’est dire si collectivités et entreprises sont sollicitées pour mener à bien cet enjeu national de lutte contre le chômage et en particulier celui des jeunes.
Les collectivités territoriales s’engagent progressivement et devront s’acquitter, au titre de la formation de leurs jeunes, d’une cotisation au centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), qui se substituera, dans ce cas, à la cotisation obligatoire de 1 %.
Les conditions – En effet, ce contrat d’accès à l’emploi mais surtout à la qualification est destiné en priorité ...