Il est 7 heures ce lundi 17 novembre. Des élèves de l’école primaire de Majicavo Lamir, à Koungou, au nord de l’île principale Grande-Terre, pénètrent dans l’enceinte de l’établissement. Scolarisés de la petite section au CE1, par classes de 28 à 30 enfants, ils ne sont là que pour 2 à 3 heures, et pas plus de 6 à 10 heures par semaine. Les rotations sont antérieures à la mi-décembre 2024. En cause : un manque de constructions scolaires et une forte croissance démographique, tirée par l’immigration clandestine issue notamment des Comores voisines. Mais avant Chido, les demi-journées de cours étaient la règle. Depuis le cyclone, en deuxième partie de matinée, d’autres élèves se présentent – avec jusqu’à trois ou quatre rotations par jour, en fonction des niveaux.
Pour les élèves les plus ...
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