Après avoir visité une pouponnière sociale dans le Puy-de-Dôme, la députée (PS) du Val-de-Marne, Isabelle Santiago, avait lancé une alerte remarquée en 2024 : ces structures de protection de l’enfance « accueillent plus de bébés qu’elles n’ont de places, avec des taux d’encadrement bien trop faibles », laissant des nourrissons en carence affective.
Le décret du 5 septembre s’en est fait l’écho, puisqu’il améliore les normes d’accueil pour les moins de trois ans confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE), hébergés en établissement. Il renforce notamment leur encadrement, en limitant, pour chaque auxiliaire de puériculture, le nombre d’enfants à choyer à cinq le jour, et quinze la nuit – contre respectivement six et trente jusqu’ici. Détail de taille, ce progrès est à accomplir d’ici au 1er ...
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