Le Premier ministre a confié le 28 novembre à Adrien Taquet, député (LREM Hauts-de-Seine) et Jean-François Serres, membre du Conseil économique, social et environnemental (Mouvement associatif) une mission sur la simplification du parcours administratif des personnes en situation de handicap. Ils doivent prochainement rendre leurs conclusions à Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées. Elles sont tout particulièrement attendues par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) qui viennent de faire leur révolution culturelle avec l’entrée en vigueur le 1er janvier 2018 de la démarche « La réponse accompagnée pour tous ». Annie Coletta, présidente de l’Association des directeurs de MDPH revient sur ces bouleversements.
Les députés(1) parlent d’ « un système à bout de souffle et « à revisiter en profondeur ». Comment réagissez-vous ?
Ce constat est à replacer dans un contexte d’augmentation continue et soutenue de l’activité des MDPH – en 2016, 4,4 millions de demandes leur ont été adressées contre 4,25 millions en 2015, soit +4,5 %. Il est aussi à corréler avec des évolutions législatives et réglementaires qui élargissent toujours plus leurs missions mais ajoutent aussi toujours plus de complexité à la gestion des droits. Tout cela à budget quasi constant.
Au quotidien, les MDPH doivent gérer des injonctions contradictoires de leurs différents partenaires, ce qui rend l’exercice complexe et peut engendrer au niveau national un sentiment d’inéquité territoriale.
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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