Claudine PIALAT-Architecte DHdK
Les qualifications RGE Études, au nombre de quatorze, ont été créées pour récompenser les sociétés d’ingénierie qui respectent un cahier des charges scrupuleux. Elles deviennent une norme incontournable dans le monde de l’énergie… Avec un coût prohibitif pour les petites structures, contraintes d’abandonner la partie ?
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Les bureaux d’études les plus modestes enragent. Depuis le début de l’année 2015, les maîtres d’ouvrage sont contraints de s’appuyer sur des structures reconnues garantes de l’environnement (RGE) pour concevoir une chaufferie biomasse, faire évoluer un réseau de chaleur ou évaluer la performance énergétique d’un bâtiment. Sans quoi elles ne peuvent plus bénéficier des fonds de l’Ademe.
À partir du 1er juillet 2015, il deviendra impossible par ailleurs d’obtenir les labels Effinergie+ ou Bepos-Effinergie 2013 sans miser sur cette qualification. Et les collectivités sont vivement encouragées à conditionner leurs propres dispositifs de soutien à l’obtention du précieux sésame.
Ces évolutions « signent la mort des bureaux d’études de petite et moyenne taille au profit de grosses structures qu bureau d’études techniques (BET) de trois personnes installé à Besançon.
Éviter les erreurs récurrentes
Fruit d’un accord entre les pouvoirs publics, l’Ademe et des représentants des professionnels comme le Conseil national de l’ordre des architectes ou la Fédération des syndicats des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l’ingénierie et du ...