Certains accords locaux, dont des « protocoles service minimum », permettent d’assurer les services essentiels, comme la collecte des déchets.
Ataly / AdobeStock
La CLCV a publié le 18 novembre une enquête sur la redevance incitative (RI) sur les déchets qui deviendra obligatoire en 2014. Il en ressort que les participants se disent en majorité satisfaits, bien informés et estiment que cette action a un impact positif sur l'environnement.
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Dès 2014, la tarification incitative des déchets deviendra obligatoire (article 46 de la loi « Grenelle I »). Or, selon les derniers chiffres, seules 134 collectivités l’avaient mise en place au 31 août 2012(1).
L’étude de la CLCV [PDF] a été menée de mai à septembre 2013 auprès de quatre communes pionnières : Besançon (25), Thann (68), La Roche-sur-Yon (85) et Fouesnant (29). 216 réponses ont été analysées, provenant à 73,2 % de couples ou personnes vivant seules, et en majorité de retraités.
Une facture un peu moins salée – Il en ressort que la large majorité des personnes interrogées connait le dispositif de la RI et plus de 70% estime avoir été bien informé.
En revanche, seul 10 % sont capables de parler de la réduction des déchets à la source et ils sont une majorité à ignorer la façon dont le tarif est fixé.
Bonne surprise cependant : la nouvelle facture se révèle moins élevée dans la majorité des cas.
Un impact positif sur le tri et les achats – La RI a eu pour effet d’augmenter le geste de tri sélectif dans 82 % des cas. L’étude note également une légère augmentation du taux de composteurs tant en habitat collectif qu’en maison individuelle (où il est déjà de 65,4 %).
Côté achats, 32 % des personnes interrogées considèrent que la RI les a incité à diminuer la part des produits emballés.
Au final, une très large majorité (plus de 80 %) des personnes interrogées se déclarent satisfaites du service et pensent à 77,4 % que la RI aura un impact positif sur l’environnement.