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Alors que le dossier Stocamine rebondit une nouvelle fois, la France lutte faiblement contre les émissions de gaz à effet de serre et le moustique-tigre... Tout ceci est résumé dans cette revue de presse.
Un jour sans fin – Nouvel épisode de cette saga qu’est devenu le dossier Stocamine. Comme le rapporte Le Monde, le tribunal administratif de Strasbourg a statué pour le confinement définitif des 42 000 tonnes de déchets toxiques (arsenic, amiante…) sur le site de l’ancienne usine Stocamine, rejetant ainsi le recours de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) et de l’association Alsace Nature. Ces derniers s’opposent à la présence de ces déchets qui, selon eux, menacent à terme la nappe phréatique. Déplorant qu’aucune évaluation sérieuse n’a été faite sur la possibilité d’un déstockage partiel », la CEA a annoncé interjeter appel.
A bout de souffle – Pour respecter ses engagements en matière de neutralité carbone d’ici 2050, la France doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 5% chaque année. Or, selon Actu Environnement qui cite le Citepa, le bilan national ne présente qu’une baisse de 1,9% en 2024, confirmant ainsi une tendance vertueuse mais toujours insuffisante. Dans le détail, le secteur de l’énergie (-10,2% soit -3,8 Mt de CO2) se montre bon élève. Et si les autres affichent aussi des résultats en baisse, ils sont encore très insuffisants : bâtiments (-0,7%), transports (-1,2%), agriculture (-0,5%). Et concernant les polluants atmosphériques, les résultats suivent la même tendance.
Mosquito coast – A l’image de Ouest-France, plusieurs quotidiens s’alarment des deux premiers cas autochtones de chikungunya enregistrés cette année dans le sud de la France, victimes de moustiques-tigres. Le réseau Ici présente donc quelques méthodes pour lutter contre la prolifération de cet insecte (pièges à moustiques par exemple), tout en rappelant que certaines communes ont mis en place des traitements larvicides biologiques pour empêcher la naissance de ces moustiques. Localement, l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes de démoustication apporte aussi son soutien aux collectivités et particuliers envahis.
Réutilisons sous la pluie – Jardins, chasses d’eau, lavages des voitures… les cas dans lesquels est autorisée la réutilisation des eaux de pluie est encore très contrainte et encadrée d’un point de vue réglementaire en France. 20 Minutes se penche pourtant sur la question pour, tout d’abord, rappeler que le cadre réglementaire a évolué en 2023 et 2024 en distinguant notamment les cadres domestique et non domestique. Et l’article poursuit en s’intéressant aussi aux eaux grises (eaux usées domestiques) dont la réutilisation est, elle aussi, désormais autorisées mais dans des conditions plus contraignantes. Autant d’expérimentations qui doivent déboucher vers une évaluation pour une éventuelle généralisation des usages en 2035.
On connaît la chanson – L’été est aussi la saison des festivals et, donc, d’une musique diffusée très fort. Le site Maville.com se fait ainsi l’écho d’une réglementation des émissions sonores qui, pour les représentants des festivals, est jugée « inapplicable » et leur dresserait ainsi une épée de Damoclès au-dessus de la tête. L’idée du texte, renforcé par un décret en 2023, est de protéger les spectateurs et les riverains en limitant à 3 décibels le bruit généré par l’activité festive et celui plus habituel sur ces lieux. Or certains de ces festivals sont parfois organisés… en plein champ. Certains de ces événements sont montés au créneau pour assouplir la réglementation.
Le dernier métro – Une ligne automatique, une quinzaine de stations, un budget estimé à 2,25 milliards d’euros… La Tribune présente le projet de métro de Bordeaux dont les études de faisabilité ont bien avancé identifiant en effet deux corridors susceptible de recevoir cette ligne entre 2035 et 2040. Une décision que devra trancher le prochain exécutif après les élections municipales après un bilan socio-économique.
Et au milieu coule une rivière – Un reportage de Reporterre montre comment la ville de Rennes redonne vie à la Vilaine, le fleuve qui traverse la capitale de la Bretagne. Alors qu’un immense parking recouvre sur 300 mètres la Vilaine, la municipalité a décidé de démonter les 6000 tonnes de béton pour libérer le fleuve, aménager les quais et végétaliser les lieux afin de créer un ilot de fraîcheur au bord de l’eau.
Et aussi…
Selon La Dépêche, la métropole de Toulouse veut gérer ses carrefours avec l’IA.
Dans un communiqué, la région Ile-de-France présente son plan pour lutter contre les fortes chaleurs et en particulier dans les transports en commun.