La technique de l’ADN environnemental permet de détecter les maladies du gazon grâce à une lingette passée sur les lames d’une tondeuse.
Iage
L’ADN environnemental permet de déceler les maladies du gazon bien en amont de l’apparition des symptômes. L’objectif est d’utiliser des traitements préventifs plus naturels et d’éviter l’emploi de pesticides. Mais pour l’instant, une seule collectivité l’a testée.
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Les pelouses de grande superficie (stades sportifs, terrains de golf, hippodromes…) sont confrontées à de multiples maladies des gazons, et notamment la pyriculariose causée par un champignon. En outre, depuis janvier 2025, sauf dérogation, la loi Labbé interdit l’utilisation de pesticides sur les pelouses sportives. Pour éviter les traitements et agir en préventif, l’entreprise de biologie moléculaire IAGE (Ingénierie et analyse en génétique environnementale) a développé une nouvelle solution basée sur l’analyse des sols et l’ADN environnemental. Le procédé, développé par la start-up montpelliéraine (Hérault) en partenariat avec le Cirad, permet de détecter et quantifier la présence de macro et de micro-organismes (virus, bactéries, champignons, parasites) dans tous types de milieux ...