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Le risque de retrait-gonflement des sols argileux, dit RGA, va s’aggraver et s’étendre géographiquement à des territoires jusqu’alors épargnés, d’ici à 2050. C’est la conclusion des derniers travaux scientifiques sur les risques climatiques et leur impact sur le régime des catastrophes naturelles. Les collectivités locales sont en première ligne car leur bâti et leur réseau routier sont menacés et les coûts vont exploser. Toutefois, des travaux de recherche ont identifié les facteurs de vulnérabilité et des solutions de remédiation efficace.
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Des bâtiments exposés à un risque fort
Le risque retrait-gonflement des argiles, dit RGA, concerne déjà la moitié du territoire métropolitain. Ce phénomène de sécheresse géotechnique concernait, en 2022, 54 % des maisons individuelles soit 11,1 millions sur un parc de 20,3 millions. Et 3,3 millions sont exposées à un risque fort. Le patrimoine bâti des collectivités n’est pas épargné. Ainsi, 212 330 constructions, bibliothèques, écoles, gymnases, sont soumis à un risque moyen, soit 40 % de la totalité des bâtiments des collectivités et 40 % de leur surface pour un potentiel ...