Veolia
Les promoteurs des gaz « verts » détaillent les mesures qui permettraient d’en accroître sensiblement la production.
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Bien, mais peut beaucoup mieux faire. Tel pourrait être résumé le message des éditeurs de la dernière édition du Panorama des gaz renouvelables, présenté, ce mardi 23 avril, à Paris. À la fin de l’année passée, la France comptait 1 920 installations productrices de gaz renouvelables : biogaz et biométhane en tête. Le parc de méthaniseurs raccordés injecte 9,1 TWh/an, soit 31% de mieux qu’en 2022. Ils génèrent aussi 2,7 TWh de biométhane, utilisé par le transport routier.
Environ 86% de ces installations ont pris place dans des fermes ou des coopératives agricoles. « Mais on voit monter ...
Avec les pollutions et risques inhérent à cette filière:
– Non-sens énergétique: gros ou petits, la surface cultivable n’y suffira jamais, tant l’énergie interne de la biomasse est faible. A surface équivalente le photovoltaïque délivre au moins 100 fois plus d’énergie
– Non-sens agronomique: les sols perdront inévitablement de leur carbone organique puisqu’on va leur demander de produire deux fois plus (sans parler des pollutions): infertilisation garantie
– Non-sens économique: 10 Mds d’€/an/ 100 TWh de subventions au rachat du gaz. Une honte d’état. Les paysans ne toucheront quasiment rien en contrepartie, les gros éleveurs et céréaliers porteurs de projets un peu, tous seront les dindons de la farce
– Non-sens alimentaire: non seulement les sols s’épuiseront, mais donner à manger aux méthaniseurs empiètera sur les surfaces cultivables. Première énergie = nourriture, les conflits existant et à naître nous le rappellent tous les jours
– Non-sens environnemental: La métha émet plus de GES que n’importe quelle EnR, et plus de GES que l’utilisation même du gaz naturel. 4,5% de fuites mesurées par les scientifiques, 85% des métha fuitent