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Retrouvez l'essentiel de l'actualité du 17 au 24 février sur les thématiques qui concernent les services techniques des collectivités : transports, énergie, déchets...
Peur bleue sur fonds vert – Les récentes annonces gouvernementales visant à réaliser 10 milliards d’euros d’économies ont provoqué de nombreuses réactions. Dont celle d’Intercommunalités de France qui, dans un communiqué, s’est inquiétée de « ces coupes budgétaires pour les collectivités et la conduite des politiques publiques, et plus particulièrement la transition écologique ». Et de s’alarmer notamment pour la pérennisation du fonds friches, la mise en place du tri à la source des biodéchets ou du financement des PCAET. L’association en appelle également à une négociation avec le gouvernement en amont des arbitrages sur les coupes budgétaires.
A contre-courant – Alors que la France, comme le résume un article de BFMTV, tente de trouver un accord avec Bruxelles pour réformer le régime des installations hydroélectriques, Ouest-France souligne à quel point cette question est cruciale pour la souveraineté énergétique de la France. Le quotidien rappelle en effet que l’hydroélectricité est la première source d’énergies renouvelables avec une puissance installée de 25,4 GW (la deuxième sur le continent européen derrière la Norvège), assurant 12% de la production d’électricité. La France pourrait cependant produire 20% mais il faudrait, pour cela, régler notamment le conflit avec Bruxelles.
Toucher du bois – Surveillance renforcée de la santé des forêts, prélèvements anticipés et réactifs des bois dépérissant, adapter la forêt au climat du futur… Telles sont les préconisations d’une étude, cité par AEF Info, réalisée par la filière forêt-bois en collaboration avec le cabinet Carbone 4. Au-delà de rappeler le « rôle central » de la filière pour l’adaptation au changement climatique (séquestration et stockage du carbone, recours au matériau bois dans les constructions…), le document présente un scénario d’évolution de la filière à l’horizon 2050 sur une hypothèse d’amplification des phénomènes climatiques. Cela passera notamment par une relocalisation des approvisionnements en France.
Prendre l’air – Comme le rapporte Le Monde, l’Union européenne a renforcé ses normes sur la qualité de l’air d’ici 2030 mais celles-ci restent toujours en deçà des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Cela concerne différents polluants tels que les particules fines, le dioxyde de soufre et d’azote. Chaque Etat membre doit désormais élaborer une feuille de route détaillée des mesures qu’ils envisagent d’appliquer. Si ces normes devront être ensuite révisées tous les cinq ans, de nombreux eurodéputés ont plaidé pour ne pas s’aligner sur les recommandations de l’OMS et réclamé des normes moins contraignantes.
Le devant de la Seine – Un des grands enjeux des prochains Jeux olympiques est de rendre la Seine baignable. Un reportage de France 3 montre ainsi la construction d’un immense réservoir (jusqu’à 50 000m3) qui doit empêcher des débordements d’égout dans la Seine en cas de forte pluie. Sur les très gros orages, 12 m3 d’eau par seconde viendront remplir ce bassin en l’espace de 50 minutes. Le chantier, estimé à 80 millions d’euros, arrive à son terme et doit notamment permettre à la Seine, d’ici 2050, d’accueillir trois sites de baignade.
Eau de mer… – Pour lutter contre le risque d’inondations, la communauté de communes de l’Ile de Noirmoutier (Vendée) révise actuellement son plan de prévention. 20 Minutes expliquent ainsi que, parmi les grandes mesures, figure la construction de portes anti-submersion de 5 mètres de haut. Le chantier, estimé à 15 millions d’euros, devrait démarrer en 2026.
… et de montagne – Les communes situées en bord de mer ne sont pas les seules exposées au risque inondation. France Telévision se penche sur les crues en montagne appelées à se répéter avec le changement climatique. Avec le transfert de la gestion des digues aux collectivités locales et territoriales, les services compétents en Isère ou Haute-Savoie se retrouvent face à un mur d’investissement pour lancer des travaux d’ouvrages de protection.
Et aussi…
Un article d’Environnement magazine présente les 50 cars rétrofités hydrogène commandés par la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Selon Le Dauphiné Libéré, le territoire du Grand Lac (Savoie) va devoir débourser près de 150 millions d’euros pour des travaux d’assainissement.