Laurent / Adobestock
À Nantes, une intelligence artificielle travaille à la cantine centrale qui délivre les repas à toutes les écoles primaires de l’agglomération. Elle ne s’occupe pas de la réalisation des plats, comme dans « L’aile ou la cuisse », mais de l’estimation journalière du nombre d’élèves à nourrir. Cette automatisation de la décision du nombre de déjeuners à livrer est également utilisée à Toulouse où elle évite le gaspillage quotidien de 400 repas.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Mais comment l’intelligence artificielle (IA) (1) arrive à prédire le nombre d’élèves qui seront présents le lendemain ? Quel est son chemin de pensée ? En fait, on ne sait pas. « Les IA sont toutes boîtes noires », rappelle Francky Trichet, vice-président de Nantes métropole (Loire-Atlantique), également chercheur en informatique. Cette boîte noire, on y met de l’information, des données, on y ajoute un mode opératoire, un algorithme, mais on ne sait pas exactement comment la machine a associé les données entre elles pour arriver à un résultat. Plus précisément, il serait possible de le savoir mais le temps d’analyse serait de plus en plus long en fonction de la complexité de l’IA.
L’arrivée de ChatGPT
Cette obscurité de la prise de décision pose question pour son application dans les ...