D.R.
La loi de transition énergétique pour la croissance verte impose aux collectivités, dont dépendent les autorités organisatrices de transport, de renouveler les flottes de bus et cars par des véhicules à faible niveau d’émission à hauteur de 50 % des acquisitions d’ici à 2020 et 100 % en 2025. Dans cette perspective, le rétrofit s’impose comme une évidence. Certaines d’entre elles ont pris un temps d’avance.
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Il faut parfois savoir regarder la réalité en face : la généralisation des bus dans les transports publics roulant au tout électrique ou à l’hydrogène, on en est encore loin. En attendant, la loi impose aux collectivités de décarboner. Pour ce faire, le rétrofit, qui consiste à remplacer les moteurs diesel par des moteurs électriques ou à piles à combustible, est bien plus qu’une simple alternative. Une étude de l’Ademe (1), publiée en mars 2021, en valide la plus-value écologique : le maintien en circulation d’un bus « rétrofité » permet de baisser ses émissions polluantes de ...