©Unkas Photo - stock.adobe.com
En déplacement en région parisienne, le Premier ministre Jean Castex, accompagné de la ministre du logement Emmanuelle Wargon, a annoncé le 17 mai une nouvelle série d'aides pour relancer la construction durable, alors que les délivrances de permis de construire stagnent. Une commission chargée d'étudier les freins à la construction est confiée au socialiste François Rebsamen.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Alors que le secteur de la construction était à l’arrêt depuis plusieurs mois, le plan de relance annoncé en septembre dernier ne lui avait fait qu’une modeste place : 300 millions d’euros étaient destinés à un fonds pour la réhabilitation des friches (40 millions pour la reconversion des friches minières et industrielles polluées, et 259 millions via des appels à projets régionaux), et 350 millions d’euros à une aide à la relance de la construction durable destinée aux collectivités locales qui délivrent des permis de construire pour des projets ayant une densité supérieure à la moyenne.
Neuf mois plus tard, le rythme des constructions reste mou, « la reprise reste très modeste, notamment dans les secteurs tendus », explique-t-on dans l’entourage du Premier ministre.
Les deux dispositifs du plan de relance ont pourtant rencontré le succès : 1120 dossiers ont été déposés et sont éligibles au fonds friches. Pour l’aide aux collectivités acceptant des projets plus denses, 700 communes l’ont touchée, situées à 70% en zone dense, pour un montant de 65 millions d’euros.
Le fonds friches doublé
En déplacement à Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne) et Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le Premier ministre a donc résumé l’intention du gouvernement : « Le rebond que nous observons depuis plusieurs mois est encore très modeste et largement insuffisant dans les territoires où les marchés de l’immobilier et de la location sont les plus chers. Pour éviter que cela ne conduise à l’éviction des plus pauvres en dehors des villes et des métropoles, nous mettons
Si l’activité de location immobilière est si inintéressante, pourquoi les prix de l’immobilier dans nos villes atteignent-ils des niveaux stratosphériques empêchant les classes moyennes et basses d’acheter un logement pour simplement se loger ?
A la revente le bailleur ayant profité de tous les dispositifs Scellier, Duflot, Denormandie etc n’est pas perdant.