«Aucune famille ne vient spontanément inscrire dans nos établissements son enfant qui a des problématiques psychiques telles que l’autisme ou des troubles du comportement, ou encore physiques en lien avec l’audition, la vue ou la motricité », constate Martine Girardi, directrice du Pôle petite enfance de la communauté d’agglomération Portes de France-Thionville. Souvent la famille s’exclut d’elle-même, « sidérée par l’annonce du handicap », échaudée par le « refus régulier de l’enfant particulier par l’institution ». La mère arrête de travailler. Quand la demande arrive, quel accueil proposer ? Confrontée à cette situation en 2010, la professionnelle, « très sensibilisée » par son expérience auprès d’enfants malades et handicapés, n’a pas hésité : « j’ai accepté cet enfant qui présentait ...
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