Regardé comme un droit attaché à un lieu de culte, l’asile est peu à peu limité, pour pouvoir punir un crime, voire refusé, pour ménager la diplomatie ou exclure des catégories de personnes.
Quand la religion de l’asile disparaît, l’asile des États la remplace. L’individu est protégé par des autorités étrangères pour des raisons politiques ou religieuses. Le droit se distingue du lieu.
L’hébergement ou l’accueil des demandeurs d’asile s’organise aujourd’hui dans des centres spécialisés, encadrés par les pouvoirs publics. L’asile est un « trésor confisqué, perdu, oublié », écrit Marie-Claire Caloz-Tschopp, faute d’être « sans condition ».
Un certain sentiment d’enfermement point. Alors que « l’asile ancré dans l’hospitalité, évidence philosophique et politique », il s’inscrit dans une ...
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