Les mots du médiateur, Édouard Couty, sont durs pour qualifier la situation qu’il décrit et analyse au CHU de Grenoble (Isère) où, depuis quelques mois, s’enchaînent drames humains, démissions et turbulences dans la communauté médicale hospitalière. À la lumière de ces conclusions, la ministre convoquait en urgence, le 5 janvier, la directrice générale, sommée de s’engager dans un plan d’action visant à « modifier profondément » le mode de gouvernance de l’établissement.
Vaste programme. Car si les mesures correctrices viseront à arrêter ce qui relève parfois de fautes de comportement, voire de compétence, de certains individus, ces dérapages ne résument pas une situation exceptionnelle. En administrant un traitement ponctuel, on courrait alors le risque d’en faire un usage cosmétique pour ...
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