D’abord, ce qui fait consensus. Les deux présidents font un constat commun en rejetant la tentation du communautarisme et l’idée d’une France repliée sur elle-même. Si leurs références ne sont pas toujours identiques (Larcher cite de Gaulle et Péguy, Bartolone préfère Mitterrand et le Conseil national de la Résistance), tous deux se réfèrent à Renan : la nation est « un principe spirituel » et « une grande solidarité ».
Clivage
La question reste néanmoins de savoir comment rendre plus active cette « grande solidarité » et plus forts « le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu ». On en revient alors plus ...
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